image qui représente une femme avec devant elle une tarte au citron meringuée et un café sucré. Cette image représente la relation entre moi et le sucre

Bec sucré ou bec salé ?

Au départ, je crois que je suis véritablement un bec salé puisque quand je mange quelque chose de sucré, j’ai souvent besoin de retirer ce goût de ma bouche en mangeant quelque chose de salé juste après.

Cependant, même quand je mange du salé, j’aime bien le sucre et notamment l’amidon. Je suis une grande fan de farineux. Je pense que cela vient de ma petite enfance où j’ai connu les laits avec ajout de farine.

Par conséquent, dès que ça ne va pas, j’ai besoin de pâtes, pizza, riz au lait, mais si je n’ai rien de tout cela sous la main, une bouillie de farine pourra me contenter, me remplir.

Un moment où tout bascule

J’ai connu deux périodes dans ma vie où mon goût a totalement basculé du côté sucré.

Le premier moment était lorsque je me sentais vide, que ma vie ne me satisfaisait pas. Je me retrouvais donc à manger tous les jours une pâtisserie vers 17h. Cela a duré plusieurs années jusqu’au moment où j’ai décidé de me reprendre en main et d’arrêter totalement le sucre rapide, que ce soit le glucose, le saccharose, le fructose, mais aussi le lactose. En revanche, j’ai décidé de continuer à manger des fruits entiers vu que les bénéfices sont très grands.

Cet arrêt du sucre a été un succès, mon corps s’est déshabitué petit à petit et ne plus en manger ne me posait aucun problème ni aucune frustration. Je pouvais également manger beaucoup moins de sucres lents.

Malheureusement, quatre ans après mon arrêt du sucre, l’homme de ma vie a été très malade et mon stress reprenant le dessus, je suis retombée dans le lait, le sucre et les farineux +++

Aujourd’hui, me voilà donc repartie dans un cercle vicieux et beaucoup d’interrogations.

Arrêter ou modérer le sucre ?

Dois-je de nouveau complètement arrêter ma consommation de sucre ?

Ma raison aurait tendance à répondre OUI à cette question. Je sais pertinemment que le sucre ne me convient pas.

Le goût laissé en bouche me gêne. J’ai un SOPK avec une résistance à l’insuline. Je ne sais pas gérer mes envies sucrées : manger un ou deux chocolats, ce n’est pas moi. Moi je mange la boite.

Ce sont des éléments qui devraient me suffire à trancher.

Pourtant, je rêve d’être une personne raisonnable avec le sucre et j’ai envie d’apprendre à mieux gérer ma relation avec ces petites douceurs.

Que faire alors ?

Je pense que je vais dans un premier temps faire comme la première fois, c’est-à-dire arrêter tous les sucres rapides, sauf ceux des fruits et des laitages, et les sucres cachés. Pour cela, je cuisinerai davantage et notamment des produits « sucrés » à base de sucre naturel, tel que de la compote de pomme ou des bananes.

Puis, si j’en ressens le besoin ou l’envie, je ferai des exercices de pleine conscience pour apprécier des produits sucrés (biscuits, pâtisseries…) en quantité limitée.

Je serai totalement à l’écoute de mon corps et de mon esprit et en fonction de mes réactions (en cas d’hyperphagie ou de sentiment de culpabilité) et des réactions de mon corps (en cas d’acné, de prise de poids ou de mal-être), je prendrai la décision de complètement arrêter.

Je crois qu’il faut parfois accepter que nous ne nous sommes pas tous égaux et qu’un aliment qui peut parfaitement convenir à une personne peut représenter un poison pour une autre.

Aussi injuste que cela puisse paraitre, j’accepterai de vivre sans sucre ajouté.

Comment vivre sans sucre ajouté ?

Je ne bois pas de boissons sucrées donc cela ne me posera pas de problème. En revanche, avant je buvais mon café très sucré, mais ça c’était avant.

La plus grande difficulté pour moi sera une bonne pâtisserie.

Je pourrai bien sûr me tourner vers d’autres produits sucrant tels que le sucre de coco, le maltiltol ou encore l’aspartame.

Mais je refuse !

J’ai été gavée d’aspartame dans mon enfance et mon adolescence pour me faire maigrir et l’on connait aujourd’hui les dangers de l’aspartame.

Pour le sucre de coco, il possède, certes, davantage de nutriments que le sucre blanc, mais pour ce qui est des calories et de l’indice glycémique, les deux sucres sont très proches.

Concernant, le maltitol, même s’il est considéré sans danger, je préfère ne pas tromper mon corps en lui faisant croire qu’il mange du sucre alors que ce n’est pas vrai. Je ne sais pas si ce mécanisme, qui peut exister avec l’aspartame, peut se produire avec le maltitol, mais je ne souhaite pas prendre de risque.

Je préfère donc vivre sans sucres ajoutés !

Mais, je pourrai toujours manger un bon fraisier, une bonne tarte aux pommes, une poire au chocolat … sans sucres ajoutés.

Ah oui ! J’oubliais le chocolat.

C’est vrai, j’ai toujours continué à consommer du chocolat avec du sucre, mais j’ai réduit au minimum le taux de sucre et je mange désormais du chocolat entre 80 et 100% de cacao.

Mais c’est dangereux de vivre sans sucre ajouté !

Non, c’est sans danger au niveau physiologique. Mais si cela est un véritable plaisir pour une personne qui n’a pas de problème de santé et qui reste raisonnable, se priver de sucre pourrait peut-être avoir des conséquences négatives sur le moral.

Pour se priver, je pense qu’il faut soit avoir un problème de santé, soit une vraie envie de changer son alimentation et avec un peu d’organisation, il est possible de vivre de sans sucre ajouté.

D’ailleurs, voici un court reportage sur le sujet :

Si la vidéo ne se lance pas, vous pouvez la retrouver en cliquant ici.

Plus d’informations sur le sucre